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Pac 2020 La Confédération paysanne appelle au « courage politique »

Laurent Pinatel, porte-parole de la Confédération paysanne. © Cédric Faimali/GFA

Le syndicat attend de la nouvelle Pac qu’elle permette une rémunération du travail, et le développement d’une agriculture de qualité.

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Tandis que la Commission européenne vient de lancer une consultation sur la nouvelle Pac, la Confédération paysanne martèle que la Pac telle qu’elle est aujourd’hui « conduit l’agriculture et les paysans droit dans le mur ». Elle s’accorde, pour une fois, avec les propos de Phil Hogan, qui affirme que la Pac 2015 « ne répond pas au nouveau contexte de volatilité des marchés, d’accords commerciaux de libre-échange, de préservation de l’environnement et de changement climatique ».

Maintenant, le syndicat attend de la Commission européenne qu’elle garantisse un revenu aux agriculteurs, qu’elle remette en place des outils de régulation des marchés, et qu’elle mette un terme aux négociations d’accords de libre-échange. La Confédération paysanne souhaite aussi voir un rééquilibrage des aides, et « l’accompagnement des paysans dans une transition de systèmes qui permettrait de faire face aux enjeux environnementaux et climatiques ». Pour construire cette nouvelle politique agricole, il faudrait du « courage politique » et des « politiques publiques ».

Mais le syndicat doute de la bonne volonté de certains. Il accuse la Commission européenne d’un « engouement pour le développement des assurances privées, dont l’assurance revenu, et d’investissements de nouvelles technologies (autoguidage des tracteurs, drone, etc.) éloignant les paysans de leur savoir-faire et les endettant toujours plus. »

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